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vache

Une alternative pensée comme écologique mais une réalité tout autre

     La consommation de viande est en constante progression, suivant le rythme de forte croissante de la population, entraînant ainsi, la hausse de la demande de production.

 

    Décriée par les opposants de la filière viande, elle serait à l’origine de nombreux problèmes: souffrance animal, développement de maladies (cancers, cardiovasculaire...), etc. En outre, ses impacts néfastes sur l’écologie sont des points préoccupants pour les défenseurs de l’environnement (déforestation, agriculture intensive, importante empreinte carbone, pertes massives des ressources...). En effet, selon la FAO, l'élevage occuperait environ 30% de la surface de la Terre, consommerait 8% de l’eau douce et serait à l’origine de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre. Sans compter que ¾ des terres cultivées sont destinées aux besoins de l’élevage. Ainsi, des alternatives freinant sa consommation  permettraient de limiter ces émissions de gaz à effets de serre et la pollution des eaux ou bien d’augmenter la surface cultivable pour la consommation humaine. Cependant, nombreux sont attachés à leur consommation de viande aussi bien en France qu’en Asie, où la consommation progresse énormément.

 

    Afin d’allier écologie, habitudes alimentaires et santé, l’alternative de la viande de synthèse a été une solution évidente face à ces nombreuses problématiques pour diverses start-ups comme Mosa Meat. Innovation révolutionnaire et optimiste, des premières recherches suggèrent que cette alternative aurait une empreinte carbone nettement moins importante que l’élevage traditionnel: "diminution de 82 à 96% de l'eau douce consommée, de 99% des terres cultivées, de l’énergie utilisée et une réduction d'émission de gaz à effets de serre (GES)".  

 

     Mais la réalité semble tout autre, d’autres études plus récentes viennent controverser les premières comme celle réalisée par l’Université d’Oxford, publiée en 2019. La production de viande de synthèse, à long terme, serait beaucoup plus polluante que l’élevage “traditionnel”. Une explication : une grande demande d'énergie rejetant d’importantes quantités de dioxyde de carbone (CO2). Malgré que le bétail rejette majoritairement du méthane (CH4) qui est 24 fois plus polluant que le CO2, il n’est accumulé que 12 ans contre 24 pour le CO2, augmentant considérablement l’empreinte carbone.

 

     

                               

Viande de synthèse polluate.jpg

Comparaison du profil d'émission de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) entre la production de viande bovine (Beef cattle) ou issu de culture (Cultured Meat) (par kg sans os) estimé dans 100 ans.

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