Introduction

    La viande et les produits carnés font partie intégrante de notre alimentation et de notre culture. En France, la consommation de viande par habitant s'élevait à 89 kilogrammes équivalent-carcasse (kgec) en 2018. De plus, cette industrie réalise un chiffre d’affaires de 33 milliards d’euros, la plaçant en 2e position du secteur agroalimentaire français.

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Evolution de la consommation de viande de 1998 à 2018

​

     L’activité de ce secteur ralentit depuis plusieurs dizaines d’années dû à de nombreux scandales sanitaires liés à des contaminants (dioxines, nitrites, antibiotiques…) ou à des maladies touchant les élevages (grippe aviaire, peste porcine, encéphalopathie spongiforme bovine…).     

De plus, la filière viande est souvent décriée pour ses conséquences néfastes pour l’environnement (pollution des eaux, algues vertes, émission de gaz à effet de serre, besoins très importants en eau....), la santé humaine (risques d’obésité, maladies cardio-vasculaires, cancers, antibiorésistance…) et le bien-être animal (coupe des queues, castration, maltraitances…).

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Exemple de différents scandales liés aux produits carnés

​

    Ainsi, l’éveil de la population sur ces thématiques pousse la filière à évoluer et à proposer des alternatives plus proches de ce que recherche le consommateur. Aujourd’hui, nous assistons à l’essor de nouvelles alternatives plus écologiques, durables et luttant contre la souffrance animale, comme les produits à base de végétaux (steak de soja), d’insectes ou encore de viande de synthèse. 

​

Mais cette dernière alternative est-elle réellement avantageuse face aux problématiques actuelles ?